[Hrp: Ici débute l'histoire de Randerel! Enfin!]
Randerel était de retour chez lui, au cœur d'Al-Jeit. Il habitait une tourelle assez haute, de là il pouvait observer une grand partie de la cité. Cet endroit était bien l'un de ses favoris et c'était pour cette raison qu'il y avait élu domicile. La cité était toujours, à ses yeux, un endroit remplis d'action et de vie. Tout ce dont il avait besoin. Si Randerel pouvait habiter un appartement spacieux et bien placé c'était parce qu'il avait participé à de nombreuse mission d'escortes et autres du genre. En fait durant plusieurs années il n'avait fait que cela et n'étant pas une personne qui se souciaient de l'argent avait accumulé une bonne somme. Somme qui lui avait permis de se payer un bon endroit pour vivre et un cheval qu'il ne regretterait jamais d'avoir choisit.
La journée était encore jeune, mais Randerel ne savait que faire. Il se déplaçait dans sa chambre de long en large, n'aimant pas rester inactif. Il rangeait, nettoyait, bref il faisait tout ce qu'il n,avait pas l'habitude de faire. Il ne voulait pas partir en mission ou à la découverte de nouveaux endroits, car les réponses pour les missions impériales ne sauraient tardé. Après un long questionnement, il décida de méditer un peu. Il s'approcha près de la fenêtre, la journée s'annonçait belle, mais assez venteuse et fraiche. Tout ce qu'il lui fallait pour méditer. Il retira son haut pour se retrouver torse nu. Il passa par la fenêtre et grimpa sur le pignon de la tour de son appartement en faisant bien attention de ne pas être vu. En fait c'était assez mal vu une personne qui grimpait une tourelle comme ça dans raison.
Arrivé en haut de celle-ci il n'était plus à la vue de personne. Près de l'endroit où il vivait, sa tour devait être la plus grande, alors il ne s'inquiétait pas. Il s'assit de façon stable près du pique de la tourelle. Il regarda autour de lui avec ses yeux rouges, ne manquant aucun détail de ce qui se trouvait autour de lui, aucun détail de ce que cette journée avait à offrir. Enfin s'étant imprégné de la force de cette journée, Randerel s'apprêta à méditer. Il sortit un petit couteau de sa poche, Ce couteau ne servait qu'à une chose, à moins qu'il soit réellement en danger. Alors, prenant le couteau, il se fit une entaille dans chaque bras. Peu de sang coula de celles-ci, car le froid du vent et des hauteurs les avait déjà un peu gelé. Ces entailles n'étaient pas douloureuses, ou en fait elles l'étaient, mais cette douleur était normale. Cela peu paraitre étrange, mais Randerel faisait cet exercice pour justement d'habituer à toutes les douleurs. Il rangea le couteau, ferma les yeux et médita.
Il resta dans cette position durant un bon moment. Il écoutait les variation du vent, appréciait chaque caresse de celui-ci. Il laissait le froid pénétrer son corps, le laissait s'insinuer dans ses deux plaies fraiches. Il laissait le vent couler dans ses veines, transformant son sang en air chaud qui se répandait en lui, puis ressortait en une buée rouge par sa bouche et ses narines. Il laissait le soleil bruler cette buée, la transformant en mots et en paroles que son corps lui disait. Puis il ouvrait les yeux et laissait ces mots se déposer sur ses yeux.
Randerel ouvrit ses yeux, en faisant ce genre de méditation, il se mettait en parfaite harmonie avec son corps. Il se mettait à l'écoute de celui-ci sachant exactement quel était les besoins de chaque parties de son corps.
Il se leva, le sang de ses plaies était déjà coagulé et la plaie avait déjà entamée une certaine guérison, il le sentait. " Allons profiter un peu de l'agitation de la ville. Ça fera du bien." Il regarda en bas, si il y avait des gens qui pouvaient le voir. Il n'y avait personne. Alors, il se lança dans le vide, très près du mur de la tour, laissant ses doigts glisser sur les pierres. Arrivé à la hauteur de sa fenêtre, ses mains se refermèrent sur le bord, arrêtant brutalement sa chute. Pourtant, pour lui ce ne fut pas brutale. Il plaça ses pieds sur le mur et utilisant la force de la chute se propulsa à travers la fenêtre ouverte pour entrer dans sa chambre. Là il retomba sur ses pieds, content de lui. Cela lui rappelait le temps ou il était encore avec son maitre. Elle aimait le forcer à faire ce genre de choses pour qu'il puisse avoir conscience que tout autour de lui était une épreuve et qu'il devait toutes les endurer, les combattre et les esquiver. La première fois qu'il fit cela il en éprouva beaucoup de douleur et compris qu'il ne pouvait pas tout faire. En répétant souvent cette action, il se rappelait qu'il n'était pas invincible.
Entré dans son appartement, il mis un gilet long serré noirs fait d'un tissu très léger, récupéra sa cape et sortit. Un petit tour en ville lui ferait du bien. De plus il devait manger. Il ne prit pas Sombrel, qui était son cheval, il préférait marcher et passer inaperçu parmi les gens.
Il marcha un long moment, quittant son quartier tranquille pour arriver dans l'agitation de la ville, la place du marché et les magasins qui l'entourait.
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