Rencontre [PV Randerelounet]

Dessinateur Messages : 4 Date d'inscription : 21/11/2009

Il faisait beau aujourd'hui. Al-Jeit fourmillait encore de son habituelle et monotone agitation qui faisait écho aux cascades aux entrées de la ville. Je marchai, flânant entre les passants, essayant de sentir leurs présences pour ne pas les bousculer. Les gens n'aiment pas qu'on les bouscule. Je percevais leur aura grâce à l'Imagination ; ils laissent tous un passage dans l'air que j'identifie par le Dessin. Il faisait beau aujourd'hui. Je marchai sans but, cherchant la chaleur du soleil et des corps à travers cette cité que je n'ai jamais vue. Cela faisait bientôt onze ans que j'étais aveugle. Onze ans que je n'avais pas vu une seule couleur. Pas le moindre petit bout de lumière ou de bruyère en fleur. Rien. Mais cela faisait onze ans que je vivais ainsi, j'avais oublié.

Je me cognai contre une surface dure. Mon genou droit me fit mal et je me pliai instinctivement pour refouler la douleur qui montait. Mon genou avait percuté un banc de pierre. Je m'y assis. J'eus honte de ma condition, de ma personne, de mon corps. Je suis aveugle et en plus de cela, maigre, petit, frêle, chétif. Comme je me haïssais. Alors que d'autre saute de falaise en falaise, de maison en maison, agrippant le moindre petit recoin de force pour se propulser haut dans la nuit, moi je restais là, tenant mon genou à deux mains parce que je m'étais cogné.
Comme je me haïssais.
Autour de moi, la foule parcourait les rues. Les gens criaient, parlaient, marchaient, occupés par leurs affaires. J'eus une bouffée de colère. Si je n'étais pas capable de supporter ça, je n'étais qu'un faible. Alors je me levai d'un brusque sursaut et j'avançai pour rejoindre le monde qui déferlait dans les rues. Je claudiquais. Que je devais avoir l'air bête !
Ne supportant pas mon infamie personnelle, je me réfugiai à la terrasse d'un café animé où jouaient des flûtistes. Je commandai un diabolo-grenadine à un serveur à la voix grave et qui sentait la bière. Il avait l'air gentil. On m'apporta bien vite ma boisson ; je payai. Le breuvage était un peu trop sucré, mais je l'appréciai. Il me faisait du bien.

Je restai là quelques minutes. Je n'avais plus mal ; je décidai de me lever pour rejoindre mon appartement. En me relevant, je faillis faire tomber mon verre que j'avais à peine commencé. ** Je ne suis qu'un boulet, pensais-je, je suis juste bon à faire des conneries.** Je soupirai. Je réintégrai la foule. Il y avait moins de monde puisqu'on approchait de midi. Les gens se réfugiaient dans des restaurants. Soudain, je percutai une personne : je reçus son épaule en plein dans les yeux. Mon cache-n'œil tomba. D'une main, je me tenais l'œil, de l'autre je cherchai en essayant de ne pas me faire aplatir les doigts mon cache-œil. Je le récupérai du bout des doigts, les remis et m'empressai de m'excuser à celui ou celle que j'avais bousculé.

"— J'espère que je ne vous ais pas fait mal... Aïe pour moi quand même."

Et voilà que je me ridiculisais à nouveau. J'ai le physique d'un gamin de treize ans et je me comporte comme à gamin de treize ans.

[Pff... C'est carrément nul et court mais j'ai pas le temps de faire mieux >_<

Rien ne changeait jamais à Al-Jeit pensait Randerel. Cette ville était toujours la même, quoi qu'il se passait dans Gwendalavir. Cela faisait un bon bout de temps que Randerel était dans cette ville et il commençait à s'ennuyer. Il avait besoin de bouger, de partir. Simplement d'avoir du nouveau et retrouver un certaine liberté. Il commençait à désespérer. Depuis un certain moment le conseil marchombre débattait beaucoup. Il ne voulait pas laisser ces débats. Il voulait être là, pour faire valoir ses points de vue. Il n'avait pas le choix.

Pourtant aujourd'hui, ces débats tiraient à leur fin. Randerel allait bientôt partir ailleurs. Il ne chercherait rien, simplement il retrouverait sa liberté. Il se déplaçait lentement dans la Ville d'Ai-Jeit. Il regardait les gens autour de lui, Se déplaçait comme une ombre entre eux. C'était à peine si il se faisait remarquer. Il portait sa cape et avait omis de mettre un vêtement pour cacher son torse. En fait, il était toujours plus confortable comme cela. De toute façon, personne ne le remarquerait.

Il se déplaçait, la foule était plus claire semée. Il passa près d'un jeune homme. Il semblait frêle et jeune. Il semblait aussi être fatigué par la vie. Il attira beaucoup l'attention de Randerel. Celui-ci se demandait pourquoi. Il avait remarqué aussi qu'il portait un bandeau sur les yeux. Il devait être aveugle. Randerel le regarda un bon moment, maintenant loin de lui. Quelque chose attira sont attention ailleurs et lorsqu'il se retourna pour regarder le jeune homme, celui-ci était étendu sur le sol. Il semblait qu'il venait de percuter le guerrier devant lui. Celui-ci n'avait pas l'air commode. Randerel se rapprocha lentement d'eux entendant par le fait même le jeune homme qui s'excusait.
-J'espère que je ne vous ais pas fait mal... Aïe pour moi quand même.

Le guerrier qui devait faire trois fois la taille du jeune homme se retourna vers lui avait un air d'envi de tuer. Il ne prit pas le temps de le regarder et lui cria:
-Tu peux pas regarder où tu vas merde!
C'était à peine si il ne levait pas le poing pour frapper le jeune homme déjà à terre. Randerel sentit en lui une flamme qu'il ne connaissait pas. Il était en colère après le guerrier sans cervelle. Si il aurait eut ses dagues sur lui, il lui en aurait planté un en pleine tête. Pourtant cela n'était pas dans son habitude. Il trouvait bizarre qu'il réagisse avec autant de force pour défendre un inconnu. Pourtant...
Il arriva à la hauteur de l'homme lorsqu'il avait lancé au jeune homme sa phrase dénuée de sens. Randerel y répondit prestement, se plaçant devant le jeune homme.
-Non je crois qu'il ne peut pas, mais même la le plus aveugle des deux n'est surement pas lui.
Randerel sentait monter en lui un rage certaine.
-Toi le minus tu te même de ce qui te regarde.
C'était vrai, Randerel avait beau être grand, le guerrier devant lui était un géant. Pourtant l'insulte qu'il lui avait lancé avait glisser sur lui comme le vent. Randerel essayait tant bien que mal de regagnier son calme. Il ne répondit pas à l'homme devant lui. Mais son regard évoquait son envi de tuer alors le guerrier tourna simplement les talons et s'en alla. Randerel l'aurait bien tuer sur le moment, mais il avait trouver inutile de lever la main sur quelqu'un ne le méritant pas.
Il se retourna vers l'homme à terre. Il se pencha et pris la main de celui-ci dans le sienne. (il était aveugle alors il trouvait inutile de simplement lui tendre la main.)
-Laisse moi t'aider à te relever.
C'est ce qu'il fit. Il regarda le jeune homme à ses côtés un instant. Celui-ci réveillait en lui quelque chose d'inconnu. Randerel le dépassait d'une tête et était beaucoup mieux bâti que celui-ci.
-J'espère que ça va?
Le jeune homme n'avait que trébucher, mais le Marchombre s'inquiétait tout de même de son état. En posant sa question il avait autant prononcé ses espérances. Cela l'avait un peu gêné. Pourquoi?

[Voilà Nico! j'espère que tu aime bien mon poste!]

Dessinateur Messages : 4 Date d'inscription : 21/11/2009

Le géant (car bénéficiant d'une chance inouïe, j'avais bousculé un géant aussi bête que ses pieds) grogna des menaces d'une voix grave, tonitruante, qui me fit frissonner malgré moi : Tu peux pas regarder où tu vas merde! Il ne me faisait pas peur, cet éléphant à la voix de gorille. Je me précipitai dans l'Imagination pour trouver une douche bien froide, bien gelée, pour l'apprendre à calmer ses ardeurs belliqueuses lorsqu'une personne (je frissonnai en entendant sa voix, mais pas pour les mêmes raisons) s'interposa :

- Non je crois qu'il ne peut pas, mais même le plus aveugle des deux n'est sûrement pas lui.

Je me tournai vers cette personne. Je sentais son aura : elle était forte, chargée d'une grande colère et en même temps douce et tournée vers la Liberté, celle avec un grand L. Et cette voix... Elle éveillait en moi des vannes jamais ouvertes, inconnues. Ça me fit tout chaud dans la poitrine, là, là où l'on respire. Il me prit la main pour m'aider à me relever (c'eut été idiot de me tendre la main) et me remit sur pied. Je devinai de puissants muscles, quoique je fusse léger. Ce contact embrasa la chaleur que je sentais dans mon corps. Qu'est-ce que je ressentais en ce moment ? C'était si nouveau, si incroyable que je n'identifiais pas ce sentiment. Allons Nicolaï ! ce n'est qu'un étranger qui vient de te sauver la vie !

- J'espère que ça va?

Je me hâtai de lui répondre. On ne fait pas attendre son sauveur, même si celui-ci a une superbe voix de rêve qui fait tomber les pâquerettes de ravissement.

— Oui oui je vais bien merci. Je... euh... je... oui, je vais bien. Et vous ? Euh non... Je voulais dire : qui êtes-vous pour avoir chassé ce méchant pas beau garçon avec plein de muscles qui sentait pas bon ?

Je devais avoir l'air ridicule, mais bon, j'aime bien avoir l'air ridicule. Ça soulage et ça permet de faire croire aux gens qu'on est fou. Et comme les gens savent bien que la folie est contagieuse, on est fui, et c'est très bien comme ça. Mais je ne voulais pas qu'il fuit, à ça non ! Je ne suis qu'un fou, un malheureux fou homo qu'est même pas capable de marcher droit. J'ajoutai :

— D'ailleurs, pourquoi êtes-vous venu ?

[C'est nul, mais je peux pas faire mieux : pas le temps u__u]

-Oui oui je vais bien merci. Je... euh... je... oui, je vais bien. Et vous ? Euh non... Je voulais dire : qui êtes-vous pour avoir chassé ce méchant pas beau garçon avec plein de muscles qui sentait pas bon ?

Le jeune homme allait bien. Cela créait un tel soulagement en Randerel qu'il en resta surprit. Il s'attachait à un inconnu, mais avec un tel lien, il ne comprenait pas. Il lui demandait qui il était pour avoir chasser quoi? Il trouvait son affirmation drôle, il était même amusé par le stress qu'il ressentait en lui, aussi par celui qu'il ressentait à lui-même. Il souriait de satisfaction, la simple présence du jeune homme le rendait bien, heureux. Le jeune homme reparla.

-D'ailleurs, pourquoi êtes-vous venu ?

Et c'était une bonne question. Lui-même ne le savait pas vraiment. Pourtant il avait été attiré par le jeune homme, des que ses yeux s'étaient posés sur lui, ils voulaient revenir le regarder. Pourrait-il vraiment répondre cela. Juste à cette pensée il rougissait. Heureusement que le jeune homme était aveugle. Il décida de répondre le plus franchement possible.

-J'avoue que mon action était assez soudaine, en fait je ne pouvais m'empêcher de venir te porter une aide certaine. Surtout devant un homme que celui qui était là. Je ne supporte pas qu'on s'attaque aux gens qui ne le mérite pas. Aussi je dois avouer que tu avais attirer mon attention. Au fait, je me nomme Randerel...

Randerel tutoyais déjà le jeune homme. Il se sentait familier avec lui, autant qu'il sentait un gouffre entre eux. Il sentait surtout qu'il voulait se rapprocher, combler ce gouffre avec quelque chose. Mais d'où venait cette envi, cette sensation qu'il sentait dans son esprit et son corps.

-Si tu en as envi, nous pourrions aller quelque part discuter?

Une invitation? Vraiment Randerel ne réfléchissait plus. Plus il parlait plus son cœur battait fort. Plus il se sentait perdre le contrôle. Pourtant il ne pouvait s'empêcher de redemander de cette sensation qu'il éprouvait envers le jeune homme. Il en vint même à se demander si lui aussi se sentait comme cela. Si lui aussi avait reçu cette foudre.

[Moi j'aime bien tes postes! Mais gêne toi pas pour prendre ton temps si tu vx!]

Dessinateur Messages : 4 Date d'inscription : 21/11/2009

Le soleil tapait fort sur mon crâne : je me sentais tourbillonner dans un mélange pas désagréable de sensations étranges, terrifiantes et qui me rappelaient les effets que procurent la drogue. Et oui, j'ai déjà essayé les substances illicites, bannies de la société alavirienne. Je n'en consomme pas régulièrement bien sûr, je n'ai pas envie "d'autodafer" toutes mes neurones, et je préfère de loin les planches grisantes du théâtre. Enfin bref, je me sentais tellement bien, là, au milieu de la foule avec cet inconnu que je ne connaissais pas, et qui, au delà de tout ce que j'eus pu pensé, me réchauffait le cœur. Il répondit à ma question avec franchise :

- J'avoue que mon action était assez soudaine, en fait je ne pouvais m'empêcher de venir te porter une aide certaine. Surtout devant un homme que celui qui était là. Je ne supporte pas qu'on s'attaque aux gens qui ne le mérite pas. Aussi je dois avouer que tu avais attirer mon attention. Au fait, je me nomme Randerel...

Randerel, quel beau nom... D'ailleurs, il me tutoyait, ce que je pris pour une marque de confiance ou même pour autre chose. Je devrais moi aussi le tutoyer. Soudain, j'eus comme une pulsion incompréhensible au niveau du nombril : j'eus envie de le serrer dans mes bras et de lui parler, parler, parler. Je me sens de plus en plus bizarre ; c'est comme si mon cœur réclamait à grands cris une chose que je ne pouvais atteindre et que moi-même je ne voulais pas faire. En moi-même, je ressentais comme une abîme immense entre mon cœur et mon moi personnel qui est à moi. Et pourtant subsistait un pont, un pont de bois, joli.

Je manquai de lui rappeler que je n'étais pas faible et qu'il sous-entendait que je n'étais pas apte à m'en sortir face à la baleine débile qui m'avait à moitié assommé. Cependant, je pensais que ce ne fut pas poli et je me ravisai. J'aurai maintes et maintes occasions de lui montrer que je ne suis pas qu'un simple aveugle maigrichon. Euh... Là, je crois que je m'énerve tout seul : il a jamais dit que j'étais maigrichon et simple. Mais on sait jamais...

Me sortant de mes réflexions pas intéressantes, Randerel, qui n'était plus un inconnu étranger que je ne connaissais pas désormais, ajouta :

-Si tu en as envie, nous pourrions aller quelque part discuter?

Si j'en avais envie ? Mais bien sûr que j'en avais envie ! Mon cœur fit un bond dans la poitrine ; je ne sentais ni pluie ni frimas, enchanté, tourmenté et comme possédé par le démon de mon cœur (comme je suis bien malin de citer du Chateaubrillant. Parfois je me dis que je ne suis qu'un sale petit et misérable avorton gringalet et vantard qui se croit intelligent.) Pourquoi est-ce qu'un jeune homme voudrait-il passer un moment à discuter ? Je n'y croyais pas lorsque je lui répondis :

— Euh... bien sûr, avec plaisir ! Où voulez... euh veux-tu aller ? Que dirais-tu du toit d'une des plus hautes tours d'Al-Jeit ? Nous y serions à l'aise et nous pourrions là-bas écouter le vent, les oiseaux et sentir le ciel. Qu'en dis-tu ?

C'eut été l'endroit parfait pour passer un moment seul avec Randerel. J'espérais qu'il ne le prit pas pour quelque chose qui irait plus loin que ce qu'on pourrait penser de la part d'un encore inconnu. J'ajoutai, pour ne pas tergiverser pendant plusieurs décennies :

— Si tu es d'accord, passe toi de mots et prends juste ma main, mon bras, mon pied, mon cou (mais sans serrer) ou encore mon oreille.

Bien sûr que j'avais l'intention de faire un pas sur le côté. Je n'avais aucune autre idée derrière la tête, enfin, une ou deux pas plus. En mon moi, j'espérais de tout mon cœur qu'il accepterait. Quelle était donc la nature de ce sentiment, celui que je sentais dans ma poitrine ?

[Désolé d'avoir tardé ^^"]

Randerel avait lancé son invitation en ne sachant même pas de quoi il voulait lui parler. Il avait simplement le goût d'être en le compagnie du jeune homme. Il voulais être la pour le protéger. Bien qu'il sentait aussi que celui-ci n'avait besoin d'aucun protection.

- Euh... bien sûr, avec plaisir ! Où voulez... euh veux-tu aller ? Que dirais-tu du toit d'une des plus hautes tours d'Al-Jeit ? Nous y serions à l'aise et nous pourrions là-bas écouter le vent, les oiseaux et sentir le ciel. Qu'en dis-tu ?

Le jeune homme avait finit par le tutoyer. C'était là un bon début. Néanmoins Randerel ne savait toujours pas son nom. Cela lui était toutefois inutile tant qu'il restait près de jeune blond. Aussi l'endroit qu'il avait proposé était quelque peu inatteignable. Randerel se demandait bien comment le jeune homme comptait s'y rendre. Mais il savait que ces endroits étaient les plus beaux d'Al-Jeit. Les plus calmes et intimes aussi. Il ne dirait pas non au jeune homme. Il voulait passer du temps avec celui-ci et c'était la seule chose qui lui importait pour le moment.

-Si tu es d'accord, passe toi de mots et prends juste ma main, mon bras, mon pied, mon cou (mais sans serrer) ou encore mon oreille.

Alors il ne devait pas répondre, ou plutôt le répondre en le touchant. Et bien la le jeune homme en venait encore plus étrange, mais rien n'arrêterait le sentiment de Randerel. Rien ne pouvait s'éloigner du jeune aveugle pour le moment, du moins il ne le voulait pas. Pourtant lorsque le jeune homme lui fit la proposition, Randerel hésita. Il ne savait trop comment y aller. Prendre sa main, son oreille? Ce qu'il aurait voulut faire était trop pressé et stupide. Il décida de s'y prendre lentement, mais il laissait tout de même aller son corps. Il espérait que le jeune homme se sentait comme lui. C'est ce qui lui fit tomber sa retenue. Il s'approcha lentement du jeune homme. Il devait baisser la tête pour le regarder. Son corps N'était qu'à quelques centimètre du siens. Il hésita encore un moment. Il se demandait toujours pourquoi il devait le toucher de quelque façon. Ayant eut tous ses esprits, il aurait surement compris, mais là rien n'était à faire. Il enroula ses bras autour du jeune homme et le serra contre lui. Juste assez pour sentir sa chaleur.

[Voila! Bon J'y vais un peu fort mais c'est ca que je voulais! Et pas de problème pour le temps la Je suis patient! Auiis je sais c'est pas très long mais bon ^^']