Portes du palais.

Azurian avait quitté l'auberge des inscriptions pour aller vers le palais. Avant de partir, il avait fait ses salutations à sa nouvelle amie frontalière. Elle devait partir pour les missions alors elle devait se préparer. Il ne pouvait rester près d'elle. C'est pourquoi il s'était attaqué au palais. Il espérait trouver une issue pour voir l'empereur. Il était réellement temps pour lui de rejoindre son frère. Pourtant, il ne savait toujours pas où se trouverait cette issue.

Il s'était dirigé lentement vers le palais et avait consulté les cartes. Elle ne disait rien, elle ne parlait que de l'agitation qui serait présente aux portes du palais. Azurian doutait de réellement vouloir plonger encore dans une foule de guerriers qui se plaignais de ne pas avoir été choisis pour la première mission. Quelle exaspération ce serait d'arriver là-bas. Et il ne se trompait pas, ce fut réellement exaspérant. En fait ça en était devenu dangereux.

Azurian était arrivé aux portes et avait découvert une foule de guerrier, une cinquantaine peut-être. Ils étaient là à crier qu'ils voulaient voir l'empereur. Azurian qui aimait bien le calme se dit qu'il sortirait de cet endroit avec un réel mal de tête. Il décida de prendre son temps, de regarder la situation. Pour le moment, elle était relativement calme, mais cela n'allait pas tardé à virer à la violence. Il semblait que les hommes attendaient depuis longtemps et que les gardes ne les laissaient pas passé. Il n'y avait que dix garde impériale. Ils étaient en nombre réduit ce qui n'était pas à leur avantage. Pourtant ils étaient des guerriers chevronnés alors ils n'auraient surement aucun problème à repousser tous les hommes braillards qui n'avaient même pas trouvé la patience d'attendre. Et qui perdaient toute patience.

La combat débuta avec un guerrier qui s'approcha trop près des portes. Un des gardes l'avertit, mais l'homme n'en tint pas compte. C'est comme ça que débuta la bagarre. Tous et chacun essayait de se frayer un chemin jusqu'aux portes. Azurian, lui, resta à l'écart. Il trouvait toute cette mutinerie futile. Il commençait même à perdre patience. C'est seulement lorsque la bataille passa de l'utilisation des poings à celle d'armes réelles qu'Azurian se tendit. Il allait y avoir beaucoup de dommages. Si il aurait été dessinateur au lieu de rêveur, il aurait pu faire quelque chose, mais là, il était impuissant. Il devait reculer encore et attendre que le tout ce calme. Intervenir si c'était réellement nécessaire devint sa seule priorité.

[Si quelqu'un veut se joindre à moi, allez y!]

Desnos regardait la scène se déroulant devant le palais avec intérêt.
Une horde de guerriers essayaient de faire entendre aux gardes que ils devaient participer aux missions impériales. Ceux-ci ne cessaient de leur répondre que les membres de l'expédition avaient étés choisis, mais les guerriers ne voulaient rien entendre. Les missions impériales... Il venait d'y postuler... Il avait raté la première – la faute à une escorte de caravane plus longue que prévue- et s'était donc inscrit pour la deuxième.
Ensuite, il remarqua le présence d'un jeune homme,-ils devaient avoir le même âge-, qui se tenait à l'écart.
Il était grand, assez large d'épaule mais son attitude n'était pas du tout hautaine, encore moins belliqueuse. Il regardait la scène avec un mélange d'appréhension et de calme, et donnait l'impression d'être prêt a intervenir a tout moment. Mais intervenir en quoi...
Il n'était pas guerrier, cela sautait aux yeux. D'ailleurs, il ne portait pas d'armes lourde.
Il n'était pas marchombre car, bien qu'il dégage une certaine grâce, il ne dégageait pas d'harmonie.
Il n'était pas mercenaire du Chaos. Son attitude aurait été plus détachée, plus sèche.
Il était rêveur.
Maintenant qu'il y pensais, Desnos n'eus plus aucun doute. Cet homme était rêveur et il se tenait près à secourir les blessés.
L'altercation entre les gardes et les guerriers s'était transformée en bataille. Il était clair dès le départ que les gardes l'emporteraient mais les hommes, enfermés dans leur colère, continuaient de se jeter dans la mêlée.
Desnos en vu tomber deux. Le rêveur ne devait pas les avoir remarqués parce qu'il n'esquissa pas un geste. Le marchombre se décida donc d'entrer dans la partie. Il se laissa glisser le long du toit où il se tenait et, crochetant un vire, attrapant une prise minuscule, se retrouva au sol.

-Eh! Qui t'a permis de me bousculer?

L'inconnu, un ivrogne doublé d'un imbécile, qui venait de l'interpeler sortit une dague de sa ceinture.

-Désolé. Je n'ai pas de temps à perdre avec toi, la vie de deux personnes repose sur une information que je détiens. Maintenant, écarte toi, tu prend toute la place.

Desnos s'était exprimée avec un voix calme, ce qui surpris l'homme.

-Que... Je n'ai rien compris à ce que tu viens de dire, mais ce qui est sûr, ce que je vais t'étriper!

Il porta un coup de pointe lent et maladroit que Desnos évita sans peines. Il lui asséna en retour un formidable coup de poing dans l'estomac, le doubla d'une manchette au menton, termina avec un coup de pied retourné... L'homme s'effondra et ne bougea plus. Desnos vérifia si son pouls battait encore et fut soulagé de l'entendre pulser. Il se retourna et partit en courant. Il devait arriver a temps pour sauver les deux hommes qu'il avait vu s'écrouler.
Pourtant, lorsqu'il se glissa près du garçon, il n'émit aucun bruit. Celui-ci sursauta lorsque Desnos lui chuchota :

-Il y en a deux grièvement blessés de l'autre cote de ce carnage...

L'homme se retourna et jeta un bref coup d'œil a Desnos.
-Merci...
Puis, sans perdre un seconde, il chercha des yeux les blessés que Desnos venait de lui indiquer. Il les trouva sans peine.
Desnos le vit s'enfoncer dans la bataille au lieu de la contourner. Il avait du cran...
Alors qu'il se faufilait entre deux guerriers, sa cape se souleva, laissant apparaitre deux poignards glissés à sa ceinture.
Il avait beau être rêveur, il était prudent.
Lorsque Desnos vit qu'un des hommes que le rêveur avait bousculé le suivait, il s'engagea lui aussi dans la mêlée. L'homme suivait toujours le rêveur et son intention était claire. Supprimer l'imbécile qui l'avait bousculé et qui n'était même pas guerrier.
Desnos, lui, évitait les coups qui pleuvait de toute parts. Il se demanda soudain si les rêveurs recevaient un entrainement physique car celui aux cheveux blancs s'était glissé assez facilement dans ce désordre.
Desnos buta contre un cadavre et se rattrapa à la cape d'un guerrier. Celui-ci se retourna.

-Et les gars ! Venez voir, y à quelqu'un qui a perdu sa maman !

Plusieurs hommes se retournèrent en rigolant. Ils formèrent un cercle menaçant autour du marchombre qui ne s'affola pas. Des imbéciles comme eux, il en avait vu des tonnes.
Lorsque celui qui avait appelé les autres leva son épée, Desnos tira son poignard et frappa. Un geste précis. Maitrisé à la perfection.
Trois hommes s'effondrèrent.
Il y en avait un quatrième. Celui-ci dessina un profonde estafilade sur la cuisse du marchombre, remonta sa lame vers sa gorge. Ne parvint qu'à le blesser au ventre. un lame s'enfonça dans sa gorge et le sang jaillit, éclaboussant Desnos qui retira sa lame.
Il reporta son attention sur le rêveur et son poursuivant. Le premier était agenouillé devant les blessés, une main sur chacun de leur torse. Le deuxième levait son épée.
Desnos était trop loin. Il n'arriverais pas a temps vu l'état de sa jambe.
Il lança son poignard. La lame tournoya un instant, tel un rêve d'acier dans un océan de silence.
Elle continua a tournoyer, captant la lumière de se petit matin et la revoyant dans tout les sens, puis se ficha profondément entre les omoplates du guerrier.
Il s'écroula dans un râle d'agonie. L'homme au cheveux blanc sortit de son rêve et contempla un moment le cadavre de l'homme.
Desnos se retrouvait maintenant dans un position critique. Plusieurs guerriers, ayant assisté à la mort de leur compagnon, s'était précipité sur le marchombre. Il avait tiré deux poignards qu'il maniait à la perfection. Mais, pour talentueux qu'il fut, il était incapable de résister très longtemps dans une mêlée aussi serrée que celle là.
Il continuait cependant de virevolter entre les hommes, frappant du pied et du poing autant que du poignard. Il dansait, entrait dans le temps de chacun de ses adversaires mais ne pu tous les contrôler.
Plusieurs estafilades, plus ou moins profondes, apparurent sur son corps. Bien que les guerriers inertes commençaient à s'entasser devant lui, il devait bien avouer qu'il faiblissait.
Il reçu encore un profonde blessure au ventre, éventra un énième homme, voulu s'extirper de ce carnage, ne pus que se cogner à un adversaire. Il allait finir là, juste pour avoir sauvé un rêveur.
Mais il n'était pas frustré, au contraire. Il avait sauvé un rêveur. Il avait sauvé un sauveur.
C'est à cette pensée qu'il se raccrocha alors qu'il continuait de danser au milieu des morts. Celui pour qui il avait donné sa vie sauverais des vie ensuite. Il sourit, chercha des yeux son protégé. Il croisa son regard alors qu'une lance lui transperçait la jambe. Il tomba à genoux.
Sourit au rêveur.

Azurian soignait les deux hommes, il avait presque finit lorsqu'il sentit l'homme s'effondrer à ses côtés. Les deux blessés étaient tirés d'affaires alors Azurian sortit du rêve pour regarder autour de lui. Il remarqua rapidement le corps de l'homme à ses côtés. Il ne tenta pas de le sauver. Il avait compris qu'il était mort. Il avait aussi une impression mauvaise. Il regarda encore plus loin et autour de lui. Les hommes semblaient avoir délaissé la porte et s'être regroupés autour d'un autre homme. Le marchombre qui lui avait indiqué les blessés. Azurian voyait les guerriers tomber un par un et mourir. Il ne pouvait plus rien pour eux, ce n,était plus la peine d'essayer de sauver personne. Il semblait pour lui, maintenant, qu'ils devaient mourir. Il laissa le marchombre se battre un moment, jusqu'à ce qu'il réalise qu'il était dans un état critique. Il avait des ennuis.

Azurian ne s'était pas battu depuis longtemps, mais lorsqu'il remarqua que le marchombre avait beaucoup de difficulté, il sortit ses dagues près à se battre. Sa position d'attaque rappelait celle des guerriers impériaux. Il avait appris une partie de ce qu'il savait du combat près de l'un d'eux alors il en avait gardé des souvenirs. Il avait aussi un façon de bouger qui rappelait les marchombres, mais qui dans son cas tenait surtout de son talent à assassiner les gens. Lorsqu'un homme planta une lance dans la jambe du marchombre, le rêveur lança une de ses dagues qui l'atteignit en plein thorax. On entendit un bruis d'os qui se brisaient. Azurian n'avait rien perdu de ses talents assassins.

Il capta le sourire du marchombre ce qui l'incita à ce lancer au combat. Avant de se mêler au combat, il enleva sa cape grise. Cela dévoila ses vêtements aussi blanc que ses cheveux. Ses yeux d'un bleu persan se tournèrent vers les gardes qui restaient près des portes, regardant le marchombre se faire massacrer.
-Dans mon temps, les gardes impériaux savaient réellement se battre. Dit-il à leur intention. Il semblerait que maintenant, la lâcheté se soit emparée de ceux-ci!

Sur ces mots, il se lança vers la cohue. Il n'espérait pas vraiment que les gardes viennent à leur aide. Par chance le marchombre s'était déjà débarrassé de presque tous les guerriers, donc Azurian n'avait que très peu besoin de se battre. Il se défendit bien, tuait un homme par là, blessait l'autre. Il finit par être capable de se concentrer sur le marchombre qui était à hauteur du sol. La pire blessure qu'il affichait était celle à sa jambe qui lui faisait perdre beaucoup de sang. Il n'y avait pas de temps à perdre. Azurian plaça ses deux mains au dessus du marchombre et passa dans l'imagination, dans le rêve.

Pendant ce temps, quelques gardes s'étaient rapprochés pour observer les deux hommes.
[Je te laisse élaborer le rêve! Surprend moi!]

Desnos eut le temps de voir le rêveur tirer ses poignards, de retirer sa cape, et ce fut le noir.
Total. Insupportable.

Le brûleur se tenait là, au milieu du village, mâchouillant ce qui avait été sa mère. La bête hurle, se précipite vers lui.
Fuite. Peur. Haine.
Les porte de la ville d'Al-Far se dressent devant lui. Il est tellement épuisé qu'il ne saurais plus faire un pas, pourtant il continue d'avancer.
Découverte. Amusement. Survie.
-La voie du marchombre t'apportera la liberté, le seul cadeau que la vie peut réellement t'offrir. Si tu le veux, je peux te guider sur le début de ton parcours.
Bonheur. Plénitude. Ouverture.
Aujourd'hui est un jour particulier. Aujourd'hui est le jour de l'Anh-Ju.
Difficultés. Épreuves. Réussite.
-Tu est libre...
Vide. Peur. Envol.
Il est assis sur le toit d'une tour. Il écoute le silence de la nuit et le vacarme du vent.
Liberté. Respect. Vie
-Il y en a deux grièvement blessés de l'autre cote de ce carnage...
Rencontre. Amusement. Rêveur.
Il allait finir là, juste pour avoir sauvé un rêveur.
Mais il n'était pas frustré, au contraire. Il avait sauvé un rêveur. Il avait sauvé un sauveur.
Douleurs. Souffrance. Mort.

Deux mains chaudes se posent sur lui. Il sent la vague glaciale s'écarter de son corps comme si elle était effrayée par la présence des mains.
Desnos ne comprend pas. Comprend trop bien.
Il fait un pas vers la vie. Puis un deuxième. Il sort peu a peu de son état léthargique et ouvre les yeux.
Le rêveur au cheveux blanc est penché au dessus de lui, un sourire aux lèvres. Desnos ne daigne même pas poser les yeux sur ce qui l'entoure.

-Comment t'appelles-tu?

La question du marchombre n'avait été qu'un murmure mais le rêveur était assez proche pour l'entendre. Lorsque celui-ci ouvrit la bouche pour répondre. Desnos la lui barra de son index.
Il se retourna et traça trois lignes dans la poussière.

Jeune homme aux cheveux blancs
Comme un lumière rassurante
Reconnaissance

HJ : [J'espère que le rêve te vas... (J'avais pas trop d'inspi )]

Le rêveur regarda un instant les trois vers. Desnos savait qu'il ne connaissait pas la poésie marchombre mais il sentait aussi que ces mots l'avait touché. L'homme l'aida à se relever et le marchombre grimaça lorsque sa jambe lui rappela sa blessure. Le rêve l'avait soigné, mais il faudrait sans doute quelques jours pour que la douleur ait totalement disparu.
Il regarda ensuite autour de lui. Les derniers guerriers étaient morts et quelques gardes impériaux s'étaient approchés. Il remarqua qu'un des guerriers n'était pas tout à fait mort. il le détailla un peu plus et il reconnu un des hommes qui l'avait blessé le plus gravement.
Un rage sourde et dévastatrice envahit son corps. Il fut pris par l'envie irrésistible de trancher la gorge de cet homme. Il se retint néanmoins, voyant que les gardes pouvaient maintenant l'accuser du meurtre de cet homme, puisqu'il ne se trouvait plus en position de légitime défense.
Il observa alors les alentours. Plus personne sur la place à part lui, le rêveur et les gardes. Les mêmes gardes qui n'étaient pas venus l'aider alors qu'il se faisait tuer ! Il se retint de nouveau de ne pas tous les égorger.

Un garde s'approcha d'eux et déclara :
-Vous devriez peut-être entrer au palais pour vous occuper du jeune homme aussi l'empereur voudra peut-être vous rencontrer pour votre certaine aide dans la mutinerie devant le palais. Néanmoins, je vous demanderais de nous suivre au palais.

Desnos sourit. Cet homme avait beau feindre la courtoisie et la politesse, on entendait clairement une pointe de colère dans sa voix. L'homme était-il énervé d'avoir remarque qu'un seul homme avait mis hors de combat ceux que lui même n'avait pas réussi a abattre?
Et puis, cette invitation à entrer dans le palais masquait peut-être une arrestation pour la tuerie effectuée juste devant le palais.
Desnos vit le rêveur hésiter un court instant, peut-être était-il arrivé aux mêmes conclusions, puis il se tourna vers le marchombre:

-Je crois que c'est à vous de décider.

Desnos se pencha alors à son oreille pour lui murmurer :

-Je pense que cette invitation cache en fait une arrestation. Si ce n'est pas le cas, nous aurions tort de ne pas accepter. Surtout que ce qu'il nous a dit ressemblait plutôt à un ordre...

Il jeta un regard au garde qui les observait toujours, puis, convaincu qu'il ne pouvait les entendre, il continua :

- Je propose d'accepter, puis, si le danger se présente, nous filerons. Je pense que l'aventure et le risque ne vous font pas peur,il jeta un regard éloquent vers les dagues qui pendaient à la ceinture du rêveur, n'est-ce pas?

Il se retourna vers le garde qui commençait à s'impatienter.

-Bien. Conduisez-nous à ce cher Empereur.

Desnos n'avait pas cherché à masquer son désintéressement total d'une personne comme l'empereur.
Il ne voyait pas pourquoi il la respecterait, mais ne voyait pas non plus pourquoi il ne la respecterait pas. Il attendait de le voir pour faire son opinion.
Les deux hommes emboitèrent le pas au garde et le marchombre lança au rêveur:

-Au fait je m'appelle Desnos. J'ignore si tu as une idée de ce qu'est un pacte sur l'honneur d'un marchombre mais sache que j'ai une dette envers toi. Elle ne sera comblée que lorsque je t'aurai sauvé la vie trois fois. Tu n'as pas à protester ou à refuser. Ce pacte n'engage que moi et ne peut que t'avantager. D'ailleurs, quel est ton nom?

Azurian ne se faisait aucune attente. Il savait pertinemment que les gardes ne voulaient pas simplement être courtois. Ils avaient besoin de responsables pour le massacre devant les portes. Cela était quelque chose qui n'aurait surement pas du arriver. L'empereur aurait du intervenir, mais, Azurian en était conscient, ce aurait été dangereux. Une trouve de guerrier en colère n'était pas toujours aisée à contenir et à calmer. La preuve, il avait fallut en tuer plusieurs. Mais cela aurait pour effet de réduire l'effet du refus des missions impériales. L'empereur devrait aussi faire une annonce à ce sujet. Que ces missions n'étaient pas a caractère de compétition, mais pour défendre l'empire. Mais Azurian ne pouvais savoir exactement si il le ferait. Il n'avait pas vu son frère depuis plusieurs années.
Pour ce qui était du marchombre, il s'attendait à ce que celui-ci refuse d'entrer au palais. Mais ;a sa grande surprise il accepta. Pas sans avoir évoqué ses inquiétudes à l'oreille du rêveur.
-Je pense que cette invitation cache en fait une arrestation. Si ce n'est pas le cas, nous aurions tort de ne pas accepter. Surtout que ce qu'il nous a dit ressemblait plutôt à un ordre...
Jetant un regard aux gardes pour voir s'ils avaient entendus, il continua.
- Je propose d'accepter, puis, si le danger se présente, nous filerons. Je pense que l'aventure et le risque ne vous font pas peur, n'est-ce pas?

C'était vrai que l'aventure n'était pas effrayante. En fait elle n'était rien à comparé de ce qu'on pouvait voir au travers des rêves. C'est pour ça qu'Azurian avait choisit en partie cette voie. Il avait vécu beaucoup plus d'aventure que quiconque, simplement en rêve. Il y avait aussi vu d'innombrables choses. Mais il fallait rêver pour le savoir.
Pour montrer son accord, Azurian acquiesça de la tête, un léger sourire sur les lèvres.
-Bien. Conduisez-nous à ce cher Empereur.

Les paroles de Desnos firent bouger les gardes qui attendaient avec impatience. Avant d'entrer, Azurian récupéra sa cape et la replaça sur ses épaules. Il marcha aussi en soutenant quelque peu le marchombre pour lui épargner de trop grandes douleurs à la jambe. Emboitant le pas aux gardes, Azurian se mit à penser à Erwin, il se demandait comment celui-ci allait réagir à l'arrivée de son demi-frère dans le décoré. Il se demandait s'il serait content de le voir, s'il ne le reconnaitrait pas ou s'il voudrait le jeter aux cachots. Azurian ne prenait pas la dernière option très au sérieux, il savait que son frère était un grand homme. Il aimerait surement la présence de d'Azurian, sans peut-être vouloir révéler la relation qui les unissait. Tout de même Azurian devenait de plus en plus anxieux. Il se demandait ce qu'il dirait à l'empereur. "J'ai vu que le mal allait s'abattre sur l'empire! Il faut se préparer au retour du chaos!" Non, c'était un peu trop prophétique. Azurian n'était qu'un simple rêveur qui s'amusait à dire l'avenir et deviner les choses. Il n'était rien de plus. Sauf peut-être un assassin doué, un peu trop.
Azurian fut sortit de ses pensées par le marchombre qui lui parlait.
-Au fait je m'appelle Desnos. J'ignore si tu as une idée de ce qu'est un pacte sur l'honneur d'un marchombre mais sache que j'ai une dette envers toi. Elle ne sera comblée que lorsque je t'aurai sauvé la vie trois fois. Tu n'as pas à protester ou à refuser. Ce pacte n'engage que moi et ne peut que t'avantager. D'ailleurs, quel est ton nom?
Azurian fut amusé par ce pacte, bien qu'il sache que le marchombre était parfaitement sérieux. C'est pourquoi il garda son amusement pour lui et ne dit pas au marchombre qu'il n'aurait surement jamais d'autre occasion de la sauver que celle qui s'était produite aujourd'hui. Quoi que cela n'était pas certain. Même Azurian ne pourrait prédire ce qui allait arriver.
-Je m'appel Azurian. Et non je ne connais pas ce pacte, mais disons que tu n'as plus qu'a me sauver la vie deux fois puisque tu l'as déjà fait une fois aujourd'hui. Azurian avait sourit franchement en disant cela. Sinon qu'est-ce qui t'amenais ici, au palais? Une plainte pour les missions? Bien que j'en doute beaucoup, je ne crois pas que tu sois un homme très avide de renommé. Disons que j'ai connu quelques marchombres dans ma vie et aucun d'entre eux n'était avide de quoi que ce soit. Mais arrête moi si je me trompe.

Ils parlaient et ils avaient traversé les portes, le hall et, maintenant, s'étaient arrêtés dans une salle où l'empereur pouvait rencontrer des invités inattendus. Le hall n'avait pas changé, toujours aussi grand et majestueux. Azurian s'y était souvent amusé. avec son frère durant son enfance. En fait tout le palais avait été pour eux une aire de jeux quand ils n'étudiaient pas. Et tout le palais ramenait des souvenirs qu'Azurian avait mis de côté depuis longtemps.
Arrivé dans la petite salle, Azurian aida Desnos à s'asseoir. Ils attendraient l'empereur en parlant. Ils en apprendraient plus l'un sur l'autre. En fait, ils en apprendraient surement beaucoup puisque le garde avait précisé que l'empereur était occupé et qu'il serait ici peut-être dans un bon moment. Il était parti en fermant la porte derrière lui. Un déclic se fit, ils étaient enfermés. Azurian s'assit aussi, dans un grand fauteuil, confortable. Il examina la pièce, mais finit par ce concentrer sur Desnos et leur conversation.

[Hrp: Pour la suite, si tu peux céer un endroit pour une pièce du palais, comme ça on libérera le topic.]

Le rêveur lui répondit
-Je m'appelle Azurian. Et non je ne connais pas ce pacte, mais disons que tu n'as plus qu'a me sauver la vie deux fois puisque tu l'as déjà fait une fois aujourd'hui. Sinon qu'est-ce qui t'amenais ici, au palais? Une plainte pour les missions? Bien que j'en doute beaucoup, je ne crois pas que tu sois un homme très avide de renommé. Disons que j'ai connu quelques marchombres dans ma vie et aucun d'entre eux n'était avide de quoi que ce soit. Mais arrête moi si je me trompe.
Desnos avait vu la lueur d'amusement dans les yeux d'Azuran mais ça ne fit que le conforter dans l'idée que cet homme était sympathique.

Il se reconcentra sur sa conversation et répondit :
-En ce qui concerne les raisons de ma visite, tu a bien deviné. Il est vrai que je me suis présenté aux missions impériales mais je ne venais pas pour me plaindre. J'avais entendu que il y avais de la bagarre et je suis venu voir. Voila, je crois que tu connais la suite... Et toi? Pour quelles raisons est tu là?

Il continuèrent à parler et entrèrent dans le palais. Desnos, qui voyait cet endroit pour la première fois, fut impressionné par la hauteur des plafonds, la luxuriance des décorations et la propreté irréprochable des lieux. Impressionné mais pas envieux. Vivre dans un endroit comme celui-ci ne conviendrait pas a Desnos. Trop conventionnel, monotone.
Ils passèrent un porche et arrivèrent dans une petite salle, qui devais servir de salle de réception.
Desnos entendit un déclic venant de la porte que l'on venait de fermer. Elle était verrouillée.
Il sourit. Enfermer un marchombre... Il promena son regard sur les murs de la pièce.

Il y a toujours une issue.

Il la trouva rapidement. Il en trouva même plusieurs. Une fenêtre entrouverte, un petite lucarne dans le plafond et même, un porte de l'autre côté de la pièce. Il savait qu'elle n'était pas fermée puisque l'empereur devait bien rentrer dans la pièce...
[hrp :Desole pour l'attente mais j'ai du laisser un peu tomber le forum... Mais maintenant je suis ok ! ]

(Fin du post. Suite à la Salle de Réception)