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 Une rue passante d'Al-Jeit. (Ayant plus ou moins d'agitation)

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Serantina Eternelian
Mercenaire du Chaos
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Serantina Eternelian


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MessageSujet: Une rue passante d'Al-Jeit. (Ayant plus ou moins d'agitation)   Une rue passante d'Al-Jeit. (Ayant plus ou moins d'agitation) EmptySam 24 Oct - 22:08

Une rue passante d'Al-Jeit. (Ayant plus ou moins d'agitation) Serant10 Une rue passante d'Al-Jeit. (Ayant plus ou moins d'agitation) Dhliam10

[hrp: mon personnage est au je alors soyez indulgent! ^^']

"Moi Serantina, refusée, je n'arrive pas à le croire. Ces hommes ne sont que des faibles, ils ont peur de ce que je peux faire Rejeté comme ça! Arrhhh!"
Ça faisait longtemps que je n'avais pas été dans une aussi grande colère. Je m'était présenté pour participé aux missions impériales et quoi? Je m'étais fait rejeté à cause de mon age quand le fille avant moi avait exactement le même que moi? Mais c'était quoi ça! Pourtant je suis forte. Je maitrise le dessin et le combat très bien!

Je suis entré dans l'auberge où ils faisaient les inscriptions, près d'Al-Jeit. Je crois qu'il venait tout juste d'y avoir une bagarre ou quelque chose du genre. Bref il y avait une filée de guerrier tous aussi médiocre les uns que les autres. Alors j'étais là, j'attendais. Puis j'ai décidé que ça en était assez de l'attente. Je suis passée à côté de la file pour me présenter directement. Personne ne m,as arrêté, ils devaient tous avoir peur de ce que je peux faire. Arrivée à la table de présentation, je me suis placée devant le premier guerrier.
-Bonjour, je viens pour me présenter pour les missions impériales.
Le représentant de l'empereur m'a regardé d'un drôle d'oeil. Je portais un robe mi-longue rouge et ajusté. J'avais même laissé mes cheveux détaché et leur avait ajouté un rose pour les embellir. Sur ma anche reposait ma longue et fine épée. Après un peu d'hésitation et d'ébahissement, le représentant se mit à parler.
-Alors ma belle si tu veux réellement participer aux missions tu vas devoir me dire plusieurs choses sur toi. Ton nom, ton age, ce qui fait que tu veux participer à ces missions et ce que tu px apporter à celles-ci.
Le représentant avait un sourire proche de la moquerie, j'allais lui prouver que j'étais parfaite.
-C'est simple, je m'appelle Serantina Eternelian, j'ai 16 ans, je veux participer à ces missions,car j'y suis indispensable et ce que je peux leur apporte? Mai c'est simple, beauté, finesse, féminité. Avec moi les missions sont un succès assuré quoi!
Le représentant s'est mit à rire, un peu comme tout le monde, quel affront!
-Désola ma petite, mais tu n'es pas faites pour ces missions. Allez pars!
Et il s'est remis à rire. Bien ils ne voulaient pas de moi alors ils étaient contre moi. Tous! J'ai frappé la table du poing, mon expressions n'était que colère à ce moment. De mon poing est sortit des vagues de flammes qui léchèrent la table pour aller glisser lentement sur le sol.
-Comme vous voulez, mais vous le regretterez.
Je suis sortir de l'auberge dans regarder derrière moi. Dans mes cheveux blond il y avait une sorte d'énergie électrique qui circulait. Tout ceux qu'ils touchaient au passage se retrouvaient électrocuté. Disons que chaque fois que j'étais en colère, mon pouvoir du dessin le démontrait bien.

Je ne suis retrouvé dans une rue, ne sachant pas quoi faire. J'étais encore dans une rage exemplaire. Une rage digne d'une reine. En fait cette rage me faisait sentir vivante, plus que jamais. J'avais le gout de tout détruire, de massacrer tout le monde. C'est ce que j'aurais fait si je ne l'avais pas vu elle. Je marchait lentement sur le rue passante qui était quand même bien agité de gens à cette heure de la journée. Je me cherchait un victime et je l'avais trouvé. Dahlia Gil'Sayan directrice de l'école de dessin. Si je la détruisait, je montrait ma supériorité à tous. Ce serait bien.

Je l'ai suivit durant un moment, gardant en tête cette image de dragon de flamme la tuant et la déchiquetant de part et d'autre. Si mes yeux auraient pu briller on aurait vu la flamme de ce dragon traverser le miroir qu'ils forment. Après un moment de filature j'ai décidé que c'était le moment, l'endroit était plus dégagé, je ne pouvais pas la manquer.

J'ai relâché le dragon créé de flammes qui fonça à toute vitesse sur elle. Elle serait la première à mourir parmi tout les autres. Et je deviendrais peut à peu la reine du chaos.


[Hrp: Voila pour toi Dahli! j'espère que tu aime et que tu es prète à te battre contre le chaos!]
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Dahlia Gil'Sayan
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MessageSujet: Re: Une rue passante d'Al-Jeit. (Ayant plus ou moins d'agitation)   Une rue passante d'Al-Jeit. (Ayant plus ou moins d'agitation) EmptyJeu 29 Oct - 21:10

Il fallait qu'elle sorte. Elle se sentait oppressée. Les classes commençaient bientôt. Rien n'était prêt. Rien n'était jamais prêt. Et pourtant, tout devait avoir l'air parfait… Dire que c'était elle qui faisait tout le travail. Toutes les responsabilités reposaient sur ses épaules. Et au moindre écart, moindre bévue, on la pointait du doigt en chuchotant dès qu'elle se retournait. Personne n'aurait osé parler devant elle. Parce que chacun savait qu'elle était capable de les foudroyer sur place, sans qu'ils aient la plus petite chance de s'en sauver, et quelque soit les protections dont ils se munissaient. Donc, elle était sortie prendre l'air. Avait marché dans les rues d'Al-Jeit, doucement, passant d'un quartier à un autre, le capuchon de sa cape qui frôlait le sol relevé pour dissimuler ses traits, ne laissant s'échapper que quelques mèches folles… En fait, tout allait bien jusqu'à ce qu'elle perçoive un bruit. Elle était alors dans la partie militaire, où se déroulaient ce soir les inscriptions pour les Missions Impériales. Alors qu'elle se demandait si ils auraient besoin de dessinateurs, et qu'elle se disait qu'ils la contacteraient si la question se répondait par l'affirmative, elle avait entendu une voix.
-Moi Serantina, refusée, je n'arrive pas à le croire. Ces hommes ne sont que des faibles, ils ont peur de ce que je peux faire Rejeté comme ça! Arrhhh!
Des pas, ensuite. Son capuchon s'abaissa à la suite d'une bourrasque violente incongrue dans ces ruelles, mais qui la laissait maintenant à la vue de tout ceux qui regarderaient dans sa direction. Les pas la suivaient. Et le temps qu'elle replace son demi camouflage sur sa tête, il était trop tard. Elle sentit qu'on l'avait reconnue. Elle aurait bien pu partir, s'enfuir. Au lieu, elle se laissa suivre, entraîna la femme - car c'en était bien une - derrière elle jusqu'à, peut-être, la perdre, puis l'aida à la «coincer» dans une ruelle sombre, où personne ne pourrait les voir. Elle s'adossa au mur, attendant la réaction de la jeune fille. Et à sa grande consternation, celle-ci l'attaqua.

Dahlia n'en croyait pas ses yeux. Elle était stupide. Parce qu'elle l'avait reconnue. Et que la directrice ne connaissait personne d'assez cinglé pour l'attaquer en toute connaissance de cause, et même sans le savoir, et, qui plus est, au dessein. Stupide, vraiment. De plus, elle avait utilisé une forme basique, sans aucune figure de style. Une balle se feu simple. Et si ponctuée parfois par la silhouette d'un dragon, c'est parce qu'à peine elle y avait mis un peu de son essence, en ayant pourtant, en regardant son visage, mis tous ses efforts… Vraiment, c'était stupide. Et ce genre d'attaque ne menait à rien, sinon à permettre à «l'agressé» de voir son «agresseur». Mais Dahli ne doutait pas un instant que le prétendu gibier se révélerait très vite être le chasseur… Et le plus reconnu de sa contrée, qui plus est. La jeune femme dévisagea celle qui se trouvait à son opposé, prenant son temps face à une supposée attaque qui lui avait été lancée, à son avis, à une lenteur désarmante. On voyait de la rage sur son visage à peine sorti de l'enfance. Et malgré que, et la dessinatrice n'en doutait pas, elle ait seulement quelques années de moins qu'elle, elle affichait encore des traits s'apparentant à ceux des enfants naïfs qui se croient invincibles. Mais bon. Elle leva une main.

Le feu se stoppa net, devant son visage. La directrice le fit disparaître en claquant des doigts, invoquant par le fait même un dessin de bulle d'eau qui doucha vite la maigre chaleur fournie par le précédent. Elle fit alors basculer dans le réalité un mur d'air qui força Serantina à s'approcher d'elle - assez pour qu'elle puisse lui parler en murmurant à peine. Elle n'avait pas fait un seul effort… Elle libéra son interlocutrice de la pression de son mur le faisant retourner à l'état de simple rêverie, puis lui saisit un poignet et lui retourna dans le dos, impitoyable quant à la douleur que cela pouvait causer. Elle fit reculer sa «proie» jusqu'à ce que son dos accote sa poitrine, et que celle qui avait attaqué la première puisse sentir le souffle de Dahlia sur sa joue.
-Bien le bonsoir…
Personne ne pouvait entendre, ni voir. Et en fait, personne n'aurait pu croire cela. Parce qu'on croyait que la directrice était un être parfait, qui ne touchait le peuple que lors de ses rares sorties officielles pour dénicher les dessinateurs dans les coins les plus sombres, une fois peut-être par trois ou quatre ans.
-Mais que fais-tu ici, dis-moi? Tu venais me dire bonjour? Tu sais que je déteste qu'on essaie de me surprendre…
Elle ne le savait pas. Mais ne tarderait pas à le savoir.
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Serantina Eternelian
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Serantina Eternelian


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MessageSujet: Re: Une rue passante d'Al-Jeit. (Ayant plus ou moins d'agitation)   Une rue passante d'Al-Jeit. (Ayant plus ou moins d'agitation) EmptyMar 3 Nov - 4:29

[J'ai presque tout changé!]

J'avais peine a croire ce qui m'arrivait. Elle, elle arrivait même a me battre, aussi facilement. Quoi j'étais aussi idiote et incapable que ça! En moi la rage montrait, je commençait à ne plus avoir le contrôle, elle allait le regretter! Je voulais a tout prix lui faire payer l'affront qu'elle me faisait. Je voulais lui faire voir ce dont j'étais capable. Pourtant il semblait que le dessin ne soit pas la solution cette fois. Il semblait que je devrais utiliser un autre moyen pour lui faire regretter ce qu'elle osait me faire. J'allais lui montrer que je n'étais pas une simple fille, j'allais lui montrer que j'étais capable de tuer et de faire ce que je voulais.
-Bien le bonsoir.

La seule réponse que je lui donnai fut un grognement et un léger débattement de mes mains pour me déprendre de la poigne qu'elle avait sur moi. Personne ne pouvait les voir, ni les entendre. C'était parfait, elles seraient tranquilles pour leur affrontement qui ne faisait que débuter.
-Mais que fais-tu ici, dis-moi? Tu venais me dire bonjour? Tu sais que je déteste qu'on essaie de me surprendre…
-Et moi je déteste qu'on me touche.

C'était la pure vérité, sentir les mains et la peau d'une autre personne, ou simplement un contact avec quelqu'un d,autre avait un don pour me mettre hors de moi. Je détestait toute sorte de contact physique humain. À moins que l'autre personne ait été très proche de moi et même là j,avais beaucoup de difficulté à contrôler un élan de colère et de stress. mais lorsque c'était une personne que je détestait et que je combattait qui me touchait. Là je voulais simplement la mort.

Elle me tenait fermement et je ne pouvait me déprendre de son emprise que par ma force physique. Elle était peut-être meilleure que moi en dessin, mais j,avais tout de même quelques trucs dans mon sac. Je n'était quand même pas une débutante non plus. Pas un de ses petits élèves qui n'avaient aucun avenir.
De ma peau commença a suinter une sorte de fumée noire. Cette fumée pour la peau des autres était une sorte d'acide qui attaquait la peau et la brulait. La douleur était intense, mais les blessures en résultant n'étaient que mineures. Cette fumée fit changer la couleur des mes vêtements, faisant passer me robe du rouge au noir. Dahlia sembla abaisser son emprise et je put me défaire de sa poigne. Je tombai presqu'à la renverse tellement j'avais forcer pour me déprendre. Pourtant je me repris assez vite et me relevai, droite et prètte à combattre la dessinatrice. Autour de moi la fumée noire ne s'estompa pas, au contraire, elle augmenta et se répandait tout autour de moi, à hauteur du sol. J'en étais certaine, la magie de la dessinatrice ne pourrait faire disparaitre ou dissiper avec le vent cette fumer. Je maitrisait trop bien celle-ci pour que le pouvoir de quelqu'un d'autre n'ait d'effet sur elle.
-Je crois qu'il est temps de passer aux choses sérieuses. Je vais te montrer que je ne suis pas une simple dessinatrice.

Autour de moi apparut plusieurs dagues maintenues en suspension et à mes mains apparurent des gants et au bout de ceux-ci apparaissait des griffes longues et acérées. J'étais prette à la combattre en utilisant le dessin et ma force de combat. En utilisant la combinaison de ces deux choses, j'étais bien plus forte. Elle allait s'en apercevoir.
Sans prévenir, la fumée sur le sol se répandit dans les airs, formant un écran noir qui entourait moi et la dessinatrice. À ce moment la fumée devint volatile et facile et détruire. Pourtant je ne m'en inquiétait pas car j'étais déjà à l'attaque. Les couteaux volèrent vers elle et moi aussi, armé de mes gants griffé et de ma vitesse. Elle ne me voyait que très peu dans l'écran de fumé et le temps qu'elle durerait était assez long pour que je passe à l'attaque. Je ne comptait pas réellement sur ce que les couteaux pourraient faire, mais je comptait sur ce que moi j'étais capable. Je savais que ma vitesse et mon agilité prônerait sur son don du dessin. J'en était certaine! Dahlia devait se préparer a souffrir et à payer ma colère.


[Je crois que là c'est beaucoup mieux il n,est peut-être pas très long encore, mais pour ma part je suis plus content j'espère que toi aussi. Sinon mp, encore! =P Encore désolé pour le poste médiocre d'avant.]
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Dahlia Gil'Sayan
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MessageSujet: Re: Une rue passante d'Al-Jeit. (Ayant plus ou moins d'agitation)   Une rue passante d'Al-Jeit. (Ayant plus ou moins d'agitation) EmptyVen 4 Déc - 1:58

HJ: Enfin, ça a été long mais... Voilà, J'espère que ça te va, et ne te dérange pas trop.

-Et moi je déteste qu'on me touche.
Et bla bla bla. Bien sûr, réponds-lui pour l'impressionner… Ce qu'elle était arrogante! Dahlia en resta même bouche bée. Non seulement elle l'avait reconnue, attaquée, et là elle osait faire de l'attitude alors qu'elle était en réelle position de force? Mais elle avait des envies suicidaires ou quoi? Elle garda sa pression sur le corps de la jeune femme jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'elle perdait réellement son temps. Elle la relâcha un peu et vit… Une sorte de fumée noire suinter de la peau de la jeune fille. Un dessin. Oui, bien sûr. ELLE N'AVAIT DONC PAS COMPRIS? Dahlia la lâcha, lui faisant croire qu'elle avait eu une faiblesse. Une faiblesse. Elle. Bne voyons. La dernière faiblesse qu'elle avait eu, elle devait avoir trois ans. Et encore. Voyons. La fumée de la petite l'entoura, bloquant la vue de la directrice. Dahli se demanda ce qu'elle mijotait. En fait, c'était pas bien difficile: elle essayait de dessiner quelque chose qui l'aiderait à battre la directrice. Ouais. Elle ne savait rien. Soit elle était étrangère, soit inculte, soit complètement folle. Et à ce qu'elle voyait, la troisième option semblait être la bonne. Elle leva ses mains discrètement, tâta doucement la barrière sensitive de son pouvoir. L'autre avait une estime de soi si grande… Elle croyait même pouvoir la bloquer avec ÇA, cette espèce de… Suintement… Tss. Ben voyons.
-Je crois qu'il est temps de passer aux choses sérieuses. Je vais te montrer que je ne suis pas une simple dessinatrice.
Ouiii, et si elle n'était pas qu'une simple dessinatrice, elle, qu'était-elle? Une déesse, maîtresse du dessin? Merwin Ril'Avalon et son ancêtre Ewilan l'avaient surpassé dans leur analyse. À part cela, rien ne l'avait jamais égalé. Jamais. Alors… Ce petit essai de démonstration de force qui lui faisait pensé à Mélo, un jeune homme trop arrogant qui s'était rendu on ne sait trop comment jusqu'au plus haut niveau de l'Académie, un petit qui avait cru pouvoir la battre en duel. Il l'avait attaquée par-derrière, un soir de lune nouvelle, croyant mettre toutes les chances de son côté. En fait, il aurait sûrement du attaquer de jour. Parce qu'en moins d'une demi seconde, il était à terre. Et personne ne retrouva son corps. Elle détestait qu'on la touche, qu'on la surprenne, qu'on la menace. Elle détestait qu'on essaie de la surprendre, surtout pour la combattre…

Elle avait choisi le truc des dagues. Bon, très, bien, allons avec les dagues. Dahli prit le temps de cherche la solution la plus propice et originale à l'attaque des dagues. Elle égrena dans sa tête toutes les possibilités: mur d'air, bulles d'eau, bouclier sphérique d'énergie… Elle choisit la désatomisation par étincelles. Ouais, ça avait du style, et en plus, c'était d'un danger tel qu'on avait pas souvent la chance de le tester. Bon, c'est certain qu'elle le maîtrisait, mais il était toujours temps d'inventer de nouvelles feintes et idées. Quasiment rien ne rivalisait avec son Imagination… Même lorsqu'elle était des plus sadiques. Dahlia attendit que les dagues volent vers elles, notant chacun des détails de la scène, des mains gantées de l'autres, des lames de métal, de la fumée qu'elle fit disparaître en un anodin mouvement du bras, passant la main dans ses cheveux. En fait, et alors que la brume ne s'était pas encore complètement dissipée, en fait juste alors que Dahli la faisait disparaître, Serantina passa à l'attaque. C'est pas qu'il était temps mais… En fait, c'était étrange comme elle était sûre d'elle, de se capacités, de sa vitesse. La directrice leva ses bras, paumes vers le haut, avant de stopper leur ascension à la hauteur de ses yeux et comme repousser une main invisible en tournant ses paumes de telle façon qu'elle étaient maintenant orientées vers la petite et ses dagues. Et ça fit «boum» quand son petit nuage d'énergie détruit littéralement les dagues dessinées, ne laissant même pas de poussière. Dire qu'elle était assez stupide pour se mesurer à elle, et même pas foutue de lui créer quelque chose d'un tant soit peu dit éternel. Et alors que l'autre arrivait sur elle «à toute vitesse», selon sa perception, elle eut l'impression que le temps s'arrêtait. Oh, comme elle aurait aimé que son père soit là, en cet instant précis! Il adorait quand elle se montrait impitoyable. Et même si elle ne l'avait pas connu beaucoup, c'était quand même lui qui lui avait appris sa morbide froideur, idées sordides mais gracieuses, d'une irrésistible pureté, exécutés avec une précision exceptionnelle et une perfection presque… Parfait. Il aurait été fier d'elle alors que ses mains s'enroulaient autour du frêle cou de la petite, stoppant son élan, l'empêchant de la frapper en l'immobilisant. Elle était jeune, à peine vingt-trois ans, était belle, et c'était peu dire, et d'une force extraordinaire. C'était Dahlia Gil'Sayan, descendant directe de la légende Ewilan Gil'Sayan, directric de l'Académie de dessin d'Al-jeit. Elle était une excellente dessinatrice, et était d'une grande, très grande patience. Très, très grande. Mais quand elle se mettait en colère, valait mieux être loin. Et là, elle était très, mais très en colère. Elle murmura, dans un soupir plus menaçant qu'un cri ou qu'une menace:
-On joue à la grande, petite? Si tu veux, je vais t'appendre qu'est-ce que c'est, le monde des grands, quand on est pas prêts. Une longue suite de douleurs et d'échecs.
Elle resserra sa pression sur sa gorge. Elle ne la tuerait pas, mais elle la laisserait assez épuisée pour que le goût de l'approcher ne lui revienne plus. Parce qu'elle était en colère. Très en colère.
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Serantina Eternelian
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MessageSujet: Re: Une rue passante d'Al-Jeit. (Ayant plus ou moins d'agitation)   Une rue passante d'Al-Jeit. (Ayant plus ou moins d'agitation) EmptyVen 4 Déc - 23:34

J'étais certaine de l'atteindre, j'allais lui faire mal, la tuer. Ce n'était pas trop demander, seulement pour réaliser mon sentiments de colère. Au maximum, je voulais que sa vie disparaisse, je voulais voir son sang couler. Non pas qu'elle m'ait attaquer, j'avais simplement envi de mort. Peut importe qui, mais si c'était elle, s'en était encore mieux, elle était forte. Je voulais montrer que je l'étais aussi.
Je fonçais vers elle et, elle, ne bougea presque pas. Les dagues que j'avais créés explosèrent et moi, je fut arrêté par la main de la dessinatrice. Elle en était devenue ma pire ennemie. Cette femme, seulement quelques années plus vieilles que moi qui me tenait, comme ça, par la gorge. J'avais peine à respirer et je ne pouvais me débattre. Je la regardais pourtant dans les yeux, cette femme. Ses cheveux étaient blonds comme les miens. Et ses yeux bleus. Les miens, dorés, devaient se teinter de rouge au fur et à mesure que je suffoquait. Elle me regardait avec colère et hargne. Elle me haïssait autant que je pouvais le faire. Nous serions ennemis pour toujours après cet affrontement, à moins qu'elle ne me mette à mort, là. Ou jusqu'à ce que ce soit moi qui le fasse. Avoir encore eut de la force dans mes bras, je lui aurait déchiré le visage, mais je sentait à peine ceux-ci, accrochés à ma gorge pour que je ne suffoque pas. Je n'avais pas un regard suppliant, je ne pleurait pas. J'étais encore enragée.
-On joue à la grande, petite? Si tu veux, je vais t'apprendre qu'est-ce que c'est, le monde des grands, quand on est pas prêts. Une longue suite de douleurs et d'échecs.

Cette phrase aurait été choquante si je n'avais pas déjà prise conscience de tout ce monde. C'était en partie pourquoi je voulais tout réduire en cendre. En partie, parce que j'avais aussi simplement le gout de répandre la peur, le chaos et la mort. J'étais née comme ça. Monstrueuse et je m'en réjouissait. J'en jouissant chaque fois que je tuais ou que je blessais. J'aimais la mort plus que personne. J'aimais faire souffrir. Même lorsque moi je souffrait ça m'était égale. Tant que j'aie l'occasion de me venger un jour ou l'autre ou simplement de mourir sur place. Je n'étais pas difficile dans ces moments là. Pourtant, aujourd'hui, je ne me calmais pas, je voulais encore la tuer. J'ai pensé à faire un pas sur le côté, mais rien n'aurais changé la situation. Simplement nous tuer toutes les deux ne m'aurait rien apporter. Il fallait que je la voie souffrir un jour. De toutes les douleurs possibles.

Elle ressaiera son étreinte. Ma gorge se déformait tant que l'air ne passait plus. Je suffoquais. Pourtant j'avais arrêté de me débattre. C'était inutile. Si elle avait voulut me tuer elle l'aurait fait depuis longtemps. Ma colère m'empêchait de bouger, je tremblais tellement elle était puissante. Elle aussi, elle tremblait en serrant ma gorge, je n'était pas la seule enragée. Pour ma part mes tremblement cessèrent lentement jusqu'à ce que tout mon corps cesse de bouger. Seul les battements rapides de mon cœur montrait que je n'était pas morte. Et lentement ma vu se brouilla et je basculai dans le noir et l'inconscient. J'ai même rêvé. Une forme noir, un souffle, une force étrange émanant de mon propre corps, une force envahissant l'imagination. Je ne compris pas grand chose pour le moment, plus tard ça se clarifierait, j'en était certaine. Pour le moment, dans le noir, ma colère s'était évanouie, elle attendrais mon réveil pour ressurgir avec moi, encore plus forte!


[Voilà pour toi Dahli! je n'ai pas fait beaucoup d'action et les pensées de la chère Serantina sont assez chaotique! j'espère tout de même que ça te vas!]
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